C’est la principale nouvelle du mois de juillet en matière de dossier de diagnostics techniques : le risque radon est maintenant pris en compte dans l’État des servitudes risques et d’information sur les sols (ESRIS). Cette modification du document destiné aux acquéreurs et locataires de biens immobiliers était attendue depuis une ordonnance datant de février 2016.
Quels sont les dangers du gaz radon dans les bâtiments ?
Gaz d’origine naturelle, le radon est particulièrement présent dans les sous-sols granitiques et volcaniques. Le gaz radon se diffuse et se dilue dans l’air sauf lorsque l’atmosphère est confinée. C’est pourquoi la concentration en radon peut s’accumuler dans les bâtiments. Or l’impact sur la santé est important car il s’agit d’un agent cancérigène reconnu.
Pourquoi intégrer aussi tardivement le radon dans l’ESRIS ?
La profession des diagnostiqueurs immobiliers était dans l’ensemble surprise que le potentiel radon ne figure pas dans l’ESRIS dès janvier 2018. En fait, il fallait d’abord établir une cartographie de la totalité du territoire métropolitain afin de classer les communes en trois catégories. Les villes sont donc maintenant en zone 1 (concentration faible en radon), en zone 2 (concentration faible mais probabilité d’importantes concentration dans les constructions) ou en zone 3 (risque important d’exposition au radon).
Le risque radon et l’ESRIS en Indre-et-Loire
Tout le département de l’Indre-et-Loire est en zone 1 donc le potentiel radon reste faible. Néanmoins, les propriétaires vendeurs ou bailleurs de logements, les exploitants de certains établissements recevant du public (qu’ils soient privés ou publics), les particuliers et les professionnels ont un devoir d’information vis-à-vis des candidats à l’achat ou à la location. Notre équipe continue évidemment rédiger le formulaire de l’ESRIS valable 6 mois. Nous pourrons donc vous remettre un document complet et actualisé avant la transaction.