Le diagnostic de performance énergétique est une mission de diagnostic qui doit être réalisée dans de nombreux contextes tels une vente, une location, l’achèvement d’une construction neuve, dans une copropriété, dans un immeuble tertiaire, etc. Sa réalisation doit être conduite par un diagnostiqueur immobilier certifié DPE. Un arrêté publié en août 2023 a modifié le référentiel de compétences pour devenir opérateur DPE quel que soit le niveau de certification visé, soit sans mention ou avec mention. Pourquoi ce nouveau texte va permettre d’accroître la qualité de vos rapports DPE transmis par votre cabinet de diagnostics immobiliers, tel le nôtre situé en Indre-et-Loire ? Quelles autres pistes ont été abordées récemment pour améliorer encore vos DPE ?
DPE : un nouvel arrêté consolide les parcours de formation, de certification et de contrôle DPE
Avec le nouvel arrêté de compétences DPE, vos rapports DPE vont encore gagner en précision, cohérence et fiabilité. En effet, ce nouveau texte réglementaire relatif à la certification DPE approfondit l’acquisition des compétences nécessaires pour réaliser le DPE sans mention et avec mention et permet de maintenir les opérateurs DPE certifiés à un niveau de compétences exemplaire durant tout leur cycle de certification. Allongement du temps des formations initiale et continue, renforcement de la pratique sur le terrain, examens de certification initiale plus exigeants et contrôles documentaires et sur ouvrage plus nombreux, l’ambition est d’améliorer considérablement les compétences DPE pour des rapports DPE de qualité, qu’il s’agisse de DPE vente, location, neuf, collectif ou tertiaire. Qui plus est, les sanctions s’harmonisent et se durcissent pour fermer durablement l’accès au DPE aux opérateurs low-cost et peu scrupuleux qui ternissent l’image de la profession.
Des rapports DPE mieux réalisés et qui bientôt s’enrichiront de nouveaux indicateurs ?
En plus de bénéficier d’une meilleure réalisation grâce à l’accroissement des compétences des opérateurs DPE, les rapports DPE sont au cœur de nombreux projets actuellement à l’étude, parmi lesquels le renforcement d’un de leurs indicateurs ainsi que l’ajout éventuel d’une nouvelle donnée d’entrée dans le moteur de calcul du DPE.
En effet, l’indicateur de confort d’été, existant déjà au sein du rapport DPE, figure au sein de nombreuses recommandations visant à l’intégrer au sein de l’étiquette DPE ainsi que dans la partie consacrée aux parcours de travaux. Il s’agirait aussi de développer des aides pour améliorer la qualité du confort d’été dans les logements afin d’éviter une utilisation massive de climatiseurs, ce qui augmente l’impact carbone des logements et donc le dérèglement climatique.
D’autre part, comme le préconise le syndicat Ignes (Alliance des Industriels des solutions électriques et numériques du bâtiment), il faudrait prendre en compte dans le calcul du DPE une autre donnée qui promeut la sobriété énergétique, à savoir l’évaluation de la qualité du thermostat éventuellement présent, étant donné que ce dispositif deviendra obligatoire dans tous les logements à compter du 1er janvier 2027. En effet, la présence d’un thermostat programmable et qui plus est, connecté, permet de piloter de manière vertueuse les consommations d’énergie et donc d’éviter tout excès.